
Baptiste Airaud
37 ans
Ecrivain public
Marié
4 enfants
Voilà dix ans, mon épouse et moi-même posions nos valises à Gannat. La petite ville nous avait alors semblé concilier quiétude rurale et commodités urbaines. « La ville à la campagne » ! N’est-ce pas son slogan ? Et puis, le centre-ville à cinq minutes de l’autoroute nous est tout de suite apparu fort appréciable. Nos familles respectives étant éclatées sur l’ensemble du territoire, Gannat s’avérerait un excellent point de chute pour ceux qui voudraient traverser l’Hexagone du nord au sud ou d’est en ouest. C’était décidé, nous viderions nos valises à Gannat.
Aujourd’hui, j’ose croire que nous sommes bien intégrés. Nous travaillons à Gannat, nos enfants fréquentent les écoles de Gannat, nous sommes investis dans le milieu associatif de Gannat. Nous apprécions cette ville et je me suis pris de passion pour son histoire. Seulement voilà, j’ai le sentiment que le potentiel de notre petite cité n’est pas exploité à sa juste valeur.
C’est pourquoi j’ai décidé de m’engager plus avant pour elle, de me battre pour que notre ville se développe, pour qu’elle soit toujours plus attractive et pour qu’il y fasse encore mieux vivre. Or le discours de Véronique va dans ce sens, le bon sens. Si elle ne se livre pas à une critique en règle de l’action de la précédente équipe municipale (la politique culturelle, par exemple, s’inscrit dans une dynamique positive), elle n’en jette pas moins un regard lucide sur la situation économique, industrielle et même démographique de notre ville.
Dix ans donc que j’ai posé mes valises à Gannat… Je désire y rester. Mes enfants sont Gannatois. C’est donc tout naturellement que j’ai décidé de m’investir pour ma ville d’adoption car l’avenir de Gannat c’est aussi l’avenir de mes enfants.
Le 23 mars, je voterai Véronique Pouzadoux et la liste 100 % GANNAT.
« On ne subit pas l’avenir, on le fait », Georges Bernanos.
Baptiste AIRAUD.