
Véronique REDON.
45 ans.
Responsable de magasin.
Suis-je Gannatoise ? Bien-sûr. Mais de Gannat au sens large… puisque je suis plus précisément de Peyrolles, ce petit hameau dépendant de Gannat, de l’autre côté de l’autoroute, un peu au-delà de l’échangeur. Car Gannat ne se limite pas qu’à son centre urbanisé. Il existe aussi de nombreux hameaux, voire fermes isolées. Et j’avoue que lorsque Véronique Pouzadoux est venue à ma rencontre, j’ai été ravie. Quelqu’un nous donnait aussi la parole. J’ai même pu constater que sur la liste, d’autres personnes venaient de ces lieux-dits gannatois : la Bâtisse, le Petit-Poëzat… 100 % GANNAT n’était donc pas qu’un effet de style. J’ai eu le sentiment que c’était une réalité et qu’on venait à la rencontre de TOUS les Gannatois.
En effet, j’ai parfois un peu l'impression que nous sommes isolés, délaissés. Si je devais donner un exemple, ce serait la sécurité routière… Peyrolles est un de ces petits villages-rues que traverse une longue ligne droite… où le code de la route n’existerait pas. Il est peut-être temps d’agir. N’est-ce pas le rôle d’une municipalité ?
Il est bien évident que je ne m’engage pas que pour Peyrolles. Gannat intra-muros reste ma ville, celle où j’ai grandi, là où je suis allée à l’école. Aussi son avenir m’intéresse-t-il. Et je crois qu’il y a tant à faire, que son potentiel est réel. Lorsque j’y descends, mon sentiment est que la ville a perdu de son dynamisme. En tant que commerçante, je sais que ce dynamisme doit être insufflée par la municipalité bien-sûr, mais qu’un travail main dans la main avec les commerçants est essentiel. Véronique en est consciente. De quoi faire évoluer la situation dans le bon sens.
Véronique Redon.